Interprétation en politique

Interprétation en politique
Interprétation en politique

Dans notre ère actuelle de mondialisation, la politique est également devenue un domaine à multiples facettes qui tente de surmonter les barrières linguistiques et politiques entre les pays (par exemple les Nations Unies ou l’Union européenne) tout en étant constamment entravée par cela. Par conséquent, la médiation linguistique est une question complexe et délicate qui couvre de nombreuses formes de communication, allant des réunions privées aux conférences internationales.

Si la traduction politique peut également poser certains défis, c’est l’interprétation où ces caractéristiques susmentionnées sont plus immédiates – principalement parce que, comme l’interprète ne dispose pas du temps nécessaire pour prendre en compte les différences culturelles et contextuelles, la médiation doit avoir lieu rapidement. En conséquence, un interprète qui souhaite travailler dans le domaine de la politique doit avoir de nombreuses compétences.

Tout d’abord, il doit être familiarisé non seulement avec le sujet de l’événement, mais aussi avec sa réception et son appréciation dans l’atmosphère politique de la source et de la cible. Il doit être conscient de tous les problèmes culturels qui pourraient entourer le sujet et du vocabulaire plus étroit et plus large que cela implique. De plus, une sensibilité linguistique est requise. Les figures de style – comme les euphémismes, les métaphores ou l’intertextualité – sont souvent utilisées, et bien que l’on puisse se préparer à de tels cas, par exemple si l’interprète reçoit le texte d’un discours ou la structure d’une présentation, les commentaires et les observations arrivent souvent à l’improviste. Une autre situation à envisager est la reconnaissance de codes non verbaux où des gestes simples comme un signe de tête peuvent avoir des significations opposées. L’interprète doit également connaître les diverses formes d’interprétation (par exemple, simultanée, consécutive ou chuchotage), car différents contextes et situations – peut-être même lors d’un même événement – nécessitent des techniques différentes. La dernière compétence qui est nécessaire – et je pense que c’est l’un des aspects les plus difficiles – est d’interpréter de manière impartiale. Bien que, bien sûr, en théorie, l’interprétation soit parfaitement dépourvue de questions personnelles, dans une situation réelle, quel exploit que d’écarter continuellement ses propres préjugés et opinions.

Un politicien qui parle de manière fiable et confiante dans une langue étrangère donnée peut juger ses connaissances linguistiques suffisamment solides pour décider de ne pas recourir à un interprète. Cela pourrait être une solution appropriée dans les événements avec une atmosphère informelle ou dans des discussions à plus petite échelle où le sujet, la langue utilisée et éventuellement les interlocuteurs sont connus du politicien. Cependant, dans le cas de conventions et de symposiums plus importants, un interprète peut soutenir un politicien de plusieurs manières. D’une part pour s’exprimer sans supporter le fardeau de la barrière de la langue qui est présente même lorsque quelqu’un est proche d’un locuteur natif ; et, d’autre part, pour comprendre le point de vue des autres sans décoder le texte par soi-même.

En résumé, l’interprétation dans le domaine politique est un domaine où les nuances habiles de la profession sont amplifiées et accentuées, ce qui requiert de l’endurance et un haut niveau de sensibilité culturelle et linguistique. D’un autre côté, un interprète qualifié peut faciliter l’échange d’idées et peut également surmonter les difficultés linguistiques les plus exigeantes.

Écrit par Zsolt Beke


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